Les avalanches
Chaque hiver, les avalanches font la Une :
Malgré les consignes de sécurité, trente personnes meurent ensevelies par une avalanche chaque année en France.
Tout comme la neige, les avalanches, c’est plutôt compliqué : on peut les classer par le déclenchement (naturel, volontaire ou non), leur zone de départ (plaque), leur humidité ou leur cohésion, le niveau de neige concerné (en surface ou en profondeur), la vitesse et le type de déplacement. Les trois principaux types d’avalanches sont : celle de poudreuse (après des chutes de neige par temps froid, grande vitesse, aérosol), l’avalanche de plaque (cassure d’une grande surface sous le passage d’un skieur d’une couche de neige qui glisse sur une sous-couche dure) et celle de neige lourde (avalanche de printemps dans des couloirs connus).
1 m3 de neige pèse de 90 à 180 kg selon son humidité.
A noter : les accidents sont le plus souvent dus à des avalanches de plaque tendre à faible cohésion qui se cassent de manière linéaire. Celles en aérosol (nuage de fines particules) sont redoutables : risque d’asphixie.
Tout est une question de rapport de forces entre celles de traction (qui sont augmentées par le passage du skieur) qui tirent la neige vers le bas et les forces de résistance qui la maintiennent en place (cohésion, appui aval, points d’ancrage).
Les signes de danger : fissures dans la neige ; irrégularité d’épaisseur, ondulations ou corniches : signes d’un transport par le vent ; bruits sourds de tassement de la neige ; avalanches récentes. A admirer de loin.
Au contraire, une couche de neige fraîche sans cohésion de plus de 30 cm ou à l’inverse une croûte de regel de même épaisseur sont de bon signes.
Pour aller en hors-pistes, les consignes de sécurité munimum sont de s’assurer des conditions météo, du risque d’avalanches, de se munir de sonde, pelle et Arva dont on aura pris soin de s’entraîner à l’utilisation. Faire appel à un professionnel de la montagne est prudent.