Environnement

L’Environnement à Peisey-Vallandry

Les Gypaètes de Peisey-Vallandry

 

Des Gypaètes et des Hommes – Demo 2010 from Mathieu Le Lay on Vimeo.

Les améliorations souhaitées

La fusion administrative de Peisey-Nancroix et Vallandry (station d’altitude de Landry) résoudrait bien des petits soucis des deux stations et permettrait d’envisager plus facilement un avenir commun. Comme Grande Plagne et ses 10 stations.
Ce qui pourrait être amélioré :
A la gare de Landry,
améliorer le cheminement à l’intérieur de la gare : l’accès entre quai et salle de repos est souvent condamné. Les abords de la gare pas folichons pourraient être embellis : c’est la première impression que ressentent les visiteurs. Navettes entre villages et gare SNCF : personne n’y comprend rien ni dans un sens, ni dans un autre !
Liaisons inter-hameaux, idem !
A Plan-Peisey, aménager un front de neige sympathique (c’est en cours avec les nouveaux bureaux ESF et Stag), paysager les abords de l’office du tourisme, un projet pour relancer les commerces de la station. Faciliter encore la circulation piéton pas toujours très pratique compte tenu notamment des dénivelés comme par exemple vers l’office du tourisme de Plan-Peisey et l’accès entre Plan Peisey et Vallandry. Restructurer la barre d’immeubles vétuste du centre commercial.
A Vallandry, développer et améliorer les chemins piétonniers, sécuriser la circulation le long de la voie principale en améliorant son aspect. Revoir les accès à l’Office de Tourisme. Accentuer davantage le fleurissement de la station.
Pour les deux communes : repenser l’offre et l’aménagement commercial comme un ensemble réparti sur Plan-Peisey et Vallandry, avec pour centre l’Office de Tourisme.

Quel avenir pour Peisey-Vallandry et les Arcs, Bétonnage à tout va ou gestion durable ?

Les stations de ski doivent gérer en parallèle des investissements lourds en infrastructures (remontées mécaniques, routes etc…) et le parc immobilier. Selon les endroits, les stations ont choisi des voies différentes. Elles butent toutes sur le même problème. Ne pas devenir une station « volets fermés » à usage privé à la rentabilité hasardeuse pour les commerçants et les sociétés de remontées mécaniques.

Un système poussé à son extrême aux Arcs

Dès sa création, les Arcs ont privilégié le locatif : « L’idée qu’il faille que les gens soient propriétaires d’appartements pour pouvoir loger en montagne est un peu saugrenue. Est-ce que le Club Méditerranée fait des appartements pour loger ses clients ? » Aux Arcs, les appartements ont donc été vendus avec une forte incitation à louer.

Les premiers couacs

Mais les primo-accédants à la propriété ont du faire face les années passant à des charges locatives de plus en plus lourdes. la plupart ont donc fini par mettre leur bien en vente à des prix relativement « abordables ». Nombre de particuliers en ont profité pour acheter et garder leur appartement pour leur propre usage. Parallèlement, les sociétés de RM ont du se vendre à la CDA. Voici ainsi ce qu’on peut lire dans le rapport annuel 1998-1999 de la Compagnies des Alpes : « L’hébergement en montagne a été fondé en France sur la propriété individuelle de résidences secondaires et non sur l’exploitation de micro-entreprises locales d’hôtellerie ou de meublés comme dans le reste de l’Europe. Si, souvent en France, les studios et appartements de montagne sont loués au cours des 10 premières années de leur construction par des professionnels de l’hébergement qui assurent un remplissage élevé (80 % et plus pendant la saison d’hiver), cette exploitation à fort taux de remplissage cesse dans la moitié des cas après la fin du bail locatif.« 

Les Résidences de loisir, la solution miracle ?

La société de RM a donc du trouver une solution pour remplacer les lits « manquants » et par ailleurs miser sur les droits immobiliers pour rentabliser ses investissements. Par ici, c’est par exemple MGM et Intrawest qui ont monté des projets de résidences locatives de luxe.
Plusieurs contraintes semblent avoir été intégrées : limiter la faible occupation des logements, répondre au désir d’accession à la propriété mais sans soucis (pas de rénovation, pas d’aménagement, pas d’entretien) et au souhait des commerces et de la société de RM (dont le forfait augmente sans cesse) de privilégier une clientèle aisée et rechercher des locataires partout en Europe pour maximiser le taux d’occupation.

Tout pour plaire ?

Les acheteurs achètent. Leur investissement est diminué de l’avantage fiscal et des revenus locatifs. La station voit la clientèle monter en gamme : vu les services, la location est haut de gamme. Le vendeur touche plein de sous. La station et la société RM voient affluer les locataires.
A l’échéance du bail, le propriétaire doit souvent repartir pour un bail en loueur meublé (ou encore revendre à bas prix à la société gérante qui peut alors renouveler le montage). En effet, les locaux ont de fortes chances d’avoir besoin d’être ravalés : le vieillissement est accéléré par le coefficient d’occupation, la durée du montage fiscal est supérieur et les charges locatives significatives vu les services (vastes parties communes et souvent piscine). Peu de propriétaires vont donc sortir du système locatif. Nul risque de voir la station devenir « volet fermé ». Du coup, commerçants, écoles de ski, opérateur de remontées mécaniques et tous les gens qui vivent de la montagne, ou qui aiment une station animée, se frottent les mains.

Les limites du système

Pour faire monter sans cesse le CA de l’ensemble, la tentation est grande de construire sans fin de nouvelles résidences au prix du saccage de l’environnement. Autres sérieux problèmes : L’environnement bien sûr, l’eau, la place, les queues aux remontées et sur les pistes, le malentendu sous-jacent entre les propriétaires acheteurs et les inspirateurs du système, le nombre de clients potentiels, le manque de neige, parfois le manque d’âme de ces « villages de vacances » – quoique les dernières réalisations mèlent habilement hôtel, appartements et commerces, la saturation des équipements (secours, traitements des eaux usées, ordures ménagères, …).

Mais créer de nouveaux lits empêche de fait la modernisation du parc existant. Pour maximiser les profits, on encourage une consommation de la montagne à la semaine. Ce qui est un raisonnement à très courte vue même pour la société de remontées mécaniques : au moindre retournement économique, climatique ou de mode, cette clientèle volatile manquera et le « coussin » propriétaires ne sera plus là pour amortir. Il ne faut pas s’étonner non plus des ordures partout : un client qui vient 1 fois ne se sent pas « propriétaire ». D’autres questions restent en suspens : comment faire venir les non-skieurs, comment faire si on n’a pas de neige, comment faire pour imaginer l’avenir sachant qu’on a atteint presque toutes les limites : environnement, RM, augmentation des tarifs… Et que le ski d’été, c’est fini.

Par ailleurs, lorsqu’un préfet -celui de Savoie- écrit , comme condition à l’aménagement, sur le territoire des communes d’Aime et Macot-La Plagne, de 53 000 m² de SHON (!) : Le conventionnement, en application des articles L.342-1 et suivants du code du tourisme, des hébergements en résidence de
tourisme et en résidence hôtelière afin de conserver aux équipements des engagements de longue durée (18 ans minimum) de leur commercialisation professionnelle
(source : Recueil des actes administratifs n°1215, parution du 9 février 2012), nous sommes plus que surpris. 18 ans minimum ! Dans ce cas, pourquoi vendre des biens loués aussi longtemps : pourquoi le promoteur ou la commune ne conserve pas la propriété des appartements ? Quel est l’intérêt de l’Etat d’encourager des propriétaires par des incitations fiscales à souscrire à un montage dont les seuls bénéficiaires pourraient bien être les promoteurs !

Plus grave, peut-être, tout miser sur l’or blanc revient pour les villages à troquer leur permanence de vie contre une économie saisonnière qui repose sur … les bulletins météo. Dangereux !

Bref, l’ équilibre est incertain entre touristes « verts » et adeptes de séjours sportifs trépidants , entre amoureux des grands espaces préservés et ceux qui veulent vivre décemment dans leur village. Le débat transcende les clivages apparents entre visiteurs et résidents ou entre écolos et bétonneurs et mérite d’être approfondi et partagé. Il semble évident qu’il faut miser sur un développement harmonieux en faisant la part entre le profit immédiat et un équilibre entre les différentes formes de propriété et d’hébergement.

L’Association des Amis des Vernettes

L’association « Les Amis des Sanctuaires de Notre-Dame des Vernettes et de la vallée de Peisey » ou plus simplement « Les Amis des Vernettes » est une association loi 1901 sans but lucratif, fondée en juillet 2003.

Les Amis des Sanctuaires de Notre-Dame des Vernettes et de la vallée de Peisey » ou plus simplement « Les Amis des Vernettes » oeuvre pour la conservation et l’entretien, le rayonnement et l’animation du patrimoine religieux de la vallée de Peisey- Nancroix.

– le sanctuaire de Notre-Dame des Vernettes
– l’église paroissiale de Peisey et les six chapelles rurales des villages
– les oratoires et la cinquantaine de croix réparties sur le territoire de la commune
– le mobilier et les vêtements liturgiques.

Il s’agit d’une association à caractère culturel, qui regroupe fin 2009 près de 400 membres (dont plus d’un tiers de Savoyards) et qui travaille en étroite concertation avec la municipalité de Peisey-Nancroix (propriétaire des bâtiments) et l’ensemble paroissial de Bourg Saint-Maurice et Peisey (affectataire et utilisateur des bâtiments).

Principales actions réalisées par l’Association :

– en 2004 : participation à l’adduction d’eau aux Vernettes
– en 2005 : aménagement des abords de la chapelle de Beaupraz
– en 2006-2007 : organisation avec la municipalité de Peisey-Nancroix et la Fondation du Patrimoine, d’une souscription publique pour la restauration de la chapelle Sainte Marie-Madeleine à Nancroix : cette action a permis de participer au financement pour un montant de 21 000 euros
– en août 2008 et 2009 : organisation d’un concert choral dans l’église de Peisey
– en 2007-2008-2009 : présentation de plusieurs conférences-diaporamas sur le sanctuaire des Vernettes, l’église de Peisey, et dernièrement sur les travaux de restauration en cours aux Vernettes.

Actionpour la restauration de Notre-Dame des Vernettes :

Le sanctuaire baroque de Notre-Dame des Vernettes est depuis le XVIIIème siècle, un important lieu de pèlerinage; situé à 1800m d’altitude dans un site grandiose face au massif de Bellecôte, il attire chaque été de nombreux visiteurs. La qualité de sa décoration intérieure lui a valu d’être inscrit depuis 1983 aux «Monuments Historiques». Mais l’état de dégradation progressif constaté ces dernières années nécessitait d’importants travaux de restauration (800 000 €) qui, grâce à la pression de l’Association, ont finalement été engagés en 2008 par les collectivités territoriales concernées.
C’est pour aider au financement de cette restauration des peintures intérieures des Vernettes, que l’Association des Amis des Vernettes a lancé en juillet 2008, en liaison avec la municipalité de Peisey-Nancroix, une souscription publique mise en place sous l’égide de la Fondation du Patrimoine ; cette fondation, reconnue d’utilité publique, a attribué son label à l’opération en cours, ouvrant ainsi droit pour les donateurs à des déductions fiscales importantes. L’Association recueille les dons et les transmet à la Fondation du Patrimoine, qui délivre les reçus fiscaux et reverse ensuite les fonds collectés à la commune en fonction de l’avancement des travaux.
La commune et la Fondation du Patrimoine, avec le soutien de l’association des Amis des Vernettes, ont terminé la restauration intérieure des décors peints de la Chapelle des Vernettes.

Pour en savoir plus : contacter Pascal SILVIN (04 79 41 21 44) ou Jacques HUBERT (06 81 29 50 32)

Présentation de l’Association de la Vallée du Ponthurin (AVP)

Vous vous intéressez à la protection de l’environnement et du cadre de vie de la Vallée du Ponthurin.

Le dossier à lire

Nouveau : – La Présentation de la nouvelle charte du Parc de la Vanoise (Pdf, 12 Mo).

La qualité de l’eau du robinet
LA DDASS a livré les résultats de ses prélèvements pour mesurer la qualité de l’eau du robinet à Peisey-Nancroix. Tout va bien sauf occasionnellement en matière de turbidité (% de matières dans l’eau sans doute du au ruissellement).

Captage d’eau dans la réserve de Villaroger retoqué
Le conseil scientifique du Parc national de la Vanoise a été sollicité fin octobre 2009 pour avis sur un projet de captage d’eau potable dans la réserve naturelle des Hauts de Villaroger. Ce captage serait destiné à sécuriser l’alimentation en eau potable de la station des Arcs et à permettre le déploiement de 6.000 nouveaux lits d’ici à 2015. L’ONF a conclu à l’incompatibilité à faire des travaux dans cette zone.

Le loup est là !
La présence du loup a été signalée tout autour de notre commune : Présence occasionnelle en 2013 à Villaroger et Côte d’Aime. Présence occasionnelle en 2012 à Peisey-Nancroix.

La gare de Landry menacée ?

Gare de LandryQuestion récurrente, la petite gare de Landry peine à absorber à l’arrivée les flux de skieurs faute d’un tunnel pour passer des voies à la gare. Certains jours, il faut attendre plus de 10 minutes sur le petit quai dans le vent et le froid que les trains passent pour pouvoir traverser les voies et enfin sortir. Le Club Med a par exemple choisi de faire souvent arriver ses clients à Bourg-Saint-Maurice au grand dam des commerçants et artisans taxis. Certains soupçonnent d’ailleurs la SNCF de vouloir fermer à terme la gare aux TGV afin de gagner du temps sur le trajet Paris-Bourg-Saint-Maurice. Ce qui serait paradoxal vu l’augmentation du trafic et l’engorgement de celle-ci les jours des grands chassé-croisés.

Les « « bilans carbone » déjà réalisés dans plusieurs stations de sports d’hiver montrent que la production de gaz à effet de serre résulte en très grande partie des déplacements automobiles. Les déplacements collectifs en train sont donc à privilégier.
Hélàs ! Les liaisons entre la gare et les stations de Peisey-Vallandry et Montchavin les Coches sont loin d’être parfaites et les correspondances très insuffisantes. Un exemple : il n’y a aucune navette en semaine pour relier la gare de Landry à Peisey-Vallandry, hormis celle du matin à l’arrivée du train de nuit, et encore, il faut patienter 40 minutes en gare avant d’y accéder !
La question de l’amélioration de la desserte de la vallée du Ponthurin à partir de la gare de Landry est essentielle si l’on souhaite que la gare se pérennise.

Les Arcs

L’architecture des différents villages des Arcs ne laisse personne indifférent. Tout est expliqué là :  La création de la station des Arcs ou le management d’une utopie par Roger Godino (pdf).

La présence du loup

www.loup.org.
France Nature Environnement

Les liens utiles

Parc de la Vanoise : infos pratiques, boutique où on peut acheter guide et carte.
Mountain Riders: association écologique d’information, de sensibilisation et d’éducation au respect de la montagne.
ProMont-Blanc : association transfrontalière qui veut obtenir le classement du Mont-Blanc au patrimoine mondial.
Frapna : Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature.
Vivre en Tarentaise : association agréée pour la protection de la nature.
– Le Village sans Pub : un site qui rappelle la loi, la pub est interdite sur et aux abords des remontées.

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